Notre guide et cuisinier nous on souhaité bon matin et offert une tasse de thé à même notre tente. Puisque la nuit avait été glacial je crois que ce fût la meilleure façon possible de se faire réveiller. Nous nous sommes habillé et avons fait nos sacs avant de nous rassembler dans la petite tente où nous avions souper la veille.
Déjà, nous y attendait pain, beurre, confiture, thé, café, tisane, chocolat chaud et un bon gruau aromatisé. Ça aurait pu être pleinement, mais notre porteur nous apporta à chacun une petite omellette. Wow! On allait pas mourrir de faim durant ces quatres jours de camping.
Durant cette deuxième journée, nous allions marcher plus de 25km et atteindre notre plus haut sommet avant le diner, soit 4,600m, avant de redescendre à un altitude de 2,800m pour la nuit.
Heureusement, nous étions mieux acclimatisé que lorsque nous avons fait l’ascension du lac 69. Enfin, je parle pour Mike et moi. Ann à souffert de malaises durant la journée dû à la haute altitude. Nous avons donc prit un peu plus de temps que prévu pour arriver au site où notre cuisinier avait monté la tente et préparé le lunch.
Les gars étaient déjà charger comme des mules, j’ai donc offert à Ann de porter son sac après la pause du diner. Mon sac était assez petit pour se glisser dans le sien, léger et plus confortable pour mes épaules endolories.
L’après-midi fût longue, très longue. Que de descente, pour plus de 1,800m. J’ai cru que je donnerais un peu de repos à un de mes genoux en portant ma protèse pour la fin de la descente. J’ai réalisé, un peu trop tard, que la protèse ne faisait qu’empirer la douleur tolérable au départ.
La nuit commençait à tomber et nous marchions toujours. Hendrik se faisait rassurant et on était presque arrivé, mais entre la forêt et le noir nous nous sentions perdu.
Nous avons finalement atteint le campement à 6h30. Les tentes étaient montées, mais nous n’arrivions pas à voir le paysage. Ce serait une surprise pour le réveil!